coucher du soleil
Un événement relatif d’une beauté absolue
Un événement relatif d’une beauté absolue
Juste pour la beauté de la chose.
En construction est une série sur ces manoeuvres de chantier de l’Asie du Sud-Est. Ils sont souvent émigrés illégaux et vivent dans le site de construction ou dans des sortes de cabanes en tolle. Souvent sans papiers et avec un salaire excédant rarement 150 euros en Thailande, ils restent en marge de la société, de toute vie sociale extérieure et reste dans leurs confinements.
NB: Les dernières photos sont d’Inde.
Ces marchés sont des endroits animés ou la vie fourmille. Ils sont bondés de gens haut en couleur, de marchandises, d’arômes, d’odeurs et de bruits. L’hygiène n’est pas des plus hauts standards, ce qui ne dérange pas le moins du monde la population locale et ne gâche en rien ce chaos charmant, en tout cas pour les estomacs bien accrochés.
Les animaux sont représentatifs de notre nature instinctuelle. Ils sentent, réagissent à leur environnement avec plus de spontanéité parce qu’ils sont moins facilement conditionnés aux règles sociales que l’on impose. Ils s’adaptent du mieux qu’ils peuvent dans ces mondes que nous créons et l’espace que nous leur laissons. Nous pouvons voir en eux notre propre asservissement ou notre liberté.
Des stuppas au Népal, au pied de l’arbre ou Bouddha atteignit l’illumination à Bodhgaya, dans une église chrétienne ou altars des Philippines et dans la beauté d’autres endroits et paysages, voici quelques lieus ou l’on jurerait qu’il y a quelque chose de divin dans l’air.
Nous sommes des êtres réels vivant dans des mondes illusoires.
Cette série photographique est une tentative d’entrevoir la réalité de ce qu’est Être un être humain. Les différences dans la façon de vivre, de penser, de notre apparence ne sont rien en comparaison des similarités que nous partageons.
De tout ce que je sais, je ne sais rien. Tout « est » et « est » seulement. Maintenant.
Les jugements, perceptions, pensées sont une pâle réflexion de ce qui est réellement. Nous avons besoin de nous ouvrir aux autres, reconnaître notre réel don de vie, d’Être, de nous aimer nous-mêmes pour ce que nous sommes afin de pouvoir aimer et respecter les autres pour ce qu’ils sont.
Dans ces photographies, j’essaie d’extraire des vrais moments, où les personnes n’utilisent pas les poses habituelles et m’ont offert, au-delà du rôle social qu’elles jouent d’ordinaire, un aperçu de qui elles sont réellement.
La vie est belle lorsque accueillie et vécue pleinement. La vie est pure conscience, est immortelle, réside à l’intérieur et même crée la matière pour des raisons pratiques. En elle-même, la vie est sans reproche. C’est la façon dont nous la menons, ce que nous pensons donc attirons ou laissons faire qui doit être repensée.
Il n’y a pas de situations qui ne soient pas censées arriver. Souvent nous ne comprenons pas les raisons pour lesquelles elles arrivent mais toutes les sources de souffrances sont éducationnelles et temporelles. Elles subsistent et se répètent jusqu’à ce que nous nous rappelions qui nous sommes, ce que nous pouvons surpasser, sublimer.
Ainsi est la vie. C’est une organisation intelligente, sans jugement, de chaque chose et de l’ensemble qui nous pousse à évoluer en déconstruisant parfois les parties statiques, encombrées de peur, de notre inconscient. Le sentiment d’injustice réside dans la non compréhension de ce sujet.
Nous n’avons pas de limites. Nous sommes énergie omnipotente et omnisciente en action, transformateurs de pensées en formes physiques, concepteur de notre propre corps, de notre propre réalité, créateur de plus de vie. Ceci est le vrai don de la Vie.