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Juste pour la beauté de la chose.
Juste pour la beauté de la chose.
À travers cette série photographique, je vous invite à voir ces miroirs, à la fois matériels et projetés par l’esprit, pour voir comment ils affectent notre façon de voir les événements.
Les réflexions photographiques sont de bonnes analogies pour les vues déformées que nous avons de la réalité.
Notre esprit, nos perceptions, nos sens, nos croyances tordent, filtrent ce qui est. La vérité est fragmentée. Nous ajustons notre esprit pour voir ce que nous voulons voir.
Les photos sont aussi des filtres. En sélectionnant un cadre et omettant le reste, la scène n’est plus complète. La mise au point, l’angle, la balance des couleurs, les contrastes, l’ouverture, l’exposition, la sensibilité et autres facteurs influencent le résultat.
Au final, c’est la sélection de tous les paramètres qui donne la vision. Nous faisons cela dans notre vie de tous les jours.
La beauté, la joie, l’amour sont partout et une simple paroi réfléchissante peut les révéler. Soyons cette réflexion.
Les photographies floutées sont d’ordinaire des actes manqués lors d’action trop rapide pour être correctement prises. Mais ce peut aussi être un choix créatif. Tous les flous ne se valent pas. Un flou peut rendre une photographie plus vibrante, vivante, mystérieuse. Les photographies suivantes sont le fruit d’une recherche des ces oeuvres manquées.
La plupart de notre vie nous errons dans le noir, nous demandant ce qui va prochainement nous arriver, pensant à ce qui nous est déjà arrivé et négligeant ce qui est maintenant. Nous regrettons, nous projetons et nous oublions de tout simplement vivre.
La vie n’est pas une ligne. C’est un moment en perpétuel mouvement qui prend place maintenant.
Visitons ces parties sombres de notre inconscient. Là, nous stockons toutes nos mémoires, nos espérances, nos déceptions.
À la lumière de la compréhension, de l’acceptation, très rapidement nous vivrons dans un monde plus clair.
Évitons de créer ces mauvaises mémoires et ces fausses espérances. Cela nous amène seulement de l’amertume et des déceptions.
Tout ce qui doit être rectifié va resurgir pour que nous puissions nettoyer le chantier. Tout ce que nous espérons pour nous-mêmes va se former. Mais à une seule condition : Que nous vivions le moment présent avec joie, confiance et amour.
Les lignes et formes dirigent nos sens, les élèvent de temps à autre mais d’ordinaire nous met en cage.
J’ai joué le jeu, me suis laissé piéger pour mieux les cadrer, révéler leur existence et effets inconscients qu’ils jouent sur notre vie de tous les jours.
En regardant notre esprit lutter avec ces lignes et formes, je vous invite à observer vos pensées, à vous libérer et retourner ces pièges illusoires dans le néant auquel ils appartiennent. Évitons de former ces mondes que nous ne désirons pas.
Cette série est une vue d’oiseau de scènes de vie se déroulant en bas. Un autre point de vue entraînant une différente lecture, cet angle donne un autre aperçu, une vision alternative de l’intéraction ou du manque d’intéraction du sujet avec un ou des autres ou dans leur environnement.
Parfois abandonnées, parfois toujours en utilisation, il y a derrière ces façades quelque chose d’énigmatique, le seuil d’un monde encore inconnu, un petit univers caché ou oublié.
A travers cette série, je veux rendre hommage aux petits métiers des rues d’Asie qui ont pour la plupart disparus des rues des pays occidentalisés. Je veux rendre hommage à ces travailleurs du quotidien, à leurs mains, réflexion de leur travail, de leur vie, de leur état d’esprit matérialisé. L’ont peut y voir la rudesse de leur labeur et la précision de leurs gestes, la délicatesse du travail précis et l’automatisme de la tâche répétée, intégrée jusque dans leur peau.
Il y a ces mains qui sculptent et transforment, qui détruisent et construisent, qui sèment et récoltent, qui donnent et reçoivent. Il y a ces mains sans lesquelles nous n’aurions presque sinon rien.